Unité de la matière et de l’antimatière. Kamliya R.А.
La nature qui nous entoure est en mouvement et développement perpétuel. Lénine a donné la formule du développement dialectique : Le développement est la « lutte des contraires ».
Les lois de la nature et, en général, la construction de la nature ont toujours occupé l’homme. Les sciences naturelles du XIXème siècle ont connu de grands succès. Il a été découvert la loi de la conservation de l’énergie, la loi de la conservation de la masse etc.
D.I. Mendeleïev a découvert le tableau périodique des éléments. Cela a été un grand pas dans la connaissance de l’environnement. Au début du XXème siècle, le scientifique danois Niels Bohr a créé la théorie de l’atome qui est à la base de ses postulats. L’atome est un noyau chargé positivement autour duquel des électrons chargés négativement se déplacent. Lénine a dit alors : « L’électron est également inépuisable tout comme l’atome ».
Les postulats de Bohr sont à la base de la mécanique quantique moderne.
L’étude des propriétés de l’électron a montré qu’il a des propriétés et des particules et une onde électromagnétique. Les propriétés ondulatoires de l’électron sont décrites par l’équation de Schrödinger. Durant cent ans le dualisme dans les propriétés de l’électron n’a pas reçu d’explication.
Dans les travaux [1,2] il est apporté une hypothèse sur la construction d’un électron et il est tenté d’expliquer le dualisme dans les propriétés de l’électron. Cette explication semble exacte également du point de vue philosophique. La coexistence de la matière et de l’antimatière dans l’électron est l’unité des contraires, et la lutte des contraires dans certaines conditions provoque la disparition d’une particule sous la forme de l’annihilation et du passage de la particule à l’état d’onde électromagnétique avec d’autres contraires. Il n’est pas correct de dire : « L’électron révèle des propriétés, des particules et des ondes ». Il est correct de dire : « Electron ou particule ou onde ». Sans aucun doute, l’équation de Schrödinger décrit correctement les propriétés de l’électron mais c’est quand celui-ci est dans l’état d’onde.
Le positron est un antiélectron. Il possède les mêmes propriétés que l’électron. Ils ont une même masse et, par conséquent, une énergie identique
Ils se distinguent par ce qui suit. Si nous prenons à titre d’exemple la couche externe comme matière, alors dans l’électron la matière enveloppe l’antimatière avec une couche intermédiaire entre eux d’éther. Dans le positron, au contraire, c’est l’antimatière qui enveloppe la matière. L’électron et le positron sont représentés sur la figure 1. La matière est représentée en bleu, l’antimatière en rouge, l’éther en jaune.
L’électron et le positron passant à l’état d’onde (photon) ont la même énergie. Dans certaines conditions, il est possible d’observer un passage inverse vers la particule. Cependant, la particule d’origine n’a pas importance pour le photon et lors de son passage inverse on peut obtenir n’importe quelle des particules (électron ou positron). C’est pour cela que l’on peut obtenir un positron à partir d’un électron et inversement.
Si les passages de particule-onde-particule ont lieu dans un milieu où il y a beaucoup d’électrons, alors en cas de formation de positron il s’annihile encore avec l’électron. Ce processus continuera jusqu’à ce que tous positrons soient détruits.
De fait, deux gamma – quantas (fig.1) sont le résultat de l’annihilation. Ce résultat confirme l’hypothèse que l’électron et le positron se composent de deux moitiés. Dans le cas contraire il naîtrait un gamma – quanta.
On connait l’ensemble de l’électron et du positron sous le nom de positrons qui existe un cours temps. L’existence du positron est conditionnée par la présence d’éther. Puisque l’électron et le positron s’attirent, l’éther s’étale et l’annihilation a lieu. L’éther retient dans une certaine mesure l’annihilation.
Maintenant sur la charge. Nous disons que l’électron est chargé juste : Qu’est-ce qu’un électron et un positron sans charge ? On ne connait de telles particules. De plus, lors de la description des processus ci-dessus de passage particule-onde-particule, on a montré la possibilité de passage de l’électron en positron et inversement. Il n’apparait nulle part de l’électricité comme telle. Tout ce qui est susmentionné confirme la conclusion que l’électricité comme telle n’existe pas. On assiste à une interaction de matière et d’antimatière. Les matières hétérogènes s’attirent, homogènes – se repoussent.
Selon beaucoup de scientifiques, tous les objets spatiaux, y compris la Terre, se sont formés après une grande explosion. Suivant la loi philosophique « Unité et lutte des contraires », on peut affirmer que suite à l’explosion il s’est formé un mélange de particules et d’antiparticules. Sans aucun doute il existe des quantas d’ondes électromagnétiques puisque la probabilité est grande.
Ainsi, dans un milieu de particules et antiparticules il y a des processus d’annihilation et de naissance de particules et d’antiparticules. Comme nous l’avons déjà dit, les probabilités de formation de particules et d’antiparticules sont égales.
Les protons sont, comme on a l’habitude de dire, chargés positivement. On peut affirmer avec assurance qu’il contient dans sa structure un positron qui est un antiélectron. C’est pour cela qu’il peut se former à partir du nombre correspondant de particules et d’antiparticules des particules ou des antiparticules plus importantes. Ensuite il y a le processus de formation d’atomes de substance ou d’atomes d’anti-substance.
Dans [1] il est repris la structure des atomes de substance et d’anti-substance sans tenir compte de la présence d’éther. La présence d’éther est indiquée dans [2]. Compte tenu de cela, il est repris sur la fig. 2 les structures des atomes de carbone et d’anti-carbone. Il est évident que la superposition des forces d’interaction de deux atomes homogènes de carbone et la superposition de forces d’interaction de deux atomes hétérogènes se distinguent. Le niveau de différence est le sujet d’un autre travail.
Le mélange d’un nombre identique d’atomes de substance et d’anti-substance est instable à cause des processus d’annihilation. Dans le même temps, il peut apparaitre dans certains endroits des groupes d’atomes de substances qui en attirant forment des centres de formation de substance, et dans d’autres endroits il peut se former des centres de formation d’anti-substance. Si des atomes étrangers tombent dans ces centres, ils seront détruits par annihilation. Des fusions de centres sont possibles. La croissance de ces centres s’accompagne par la baisse de la température.
Le trou noir est une agglomération d’une grande quantité d’anti-substance [1]. La Terre se compose d’anti-substance dans le centre et de substance sur la couche externe. Dans la couche intermédiaire, là où se contactent la substance et l’anti-substance, il y a l’annihilation des électrons avec les positrons, des neutrons avec les antineutrons etc. Si suite au processus en cours la pression dans la couche intermédiaire augmente, alors cela provoque des tremblements de terre ou des éruptions de volcans. En d’éruption de volcans, le résultat de l’interaction de substance et d’anti-substance a lieu à travers l’épaisseur de l’écorce terrestre représentant la substance. Si la masse en éruption contient des anti-substances, alors elles réagissent avec la substance et, au final, se transforment en substance. Ainsi, une partie de l’anti-substance a réagis avec la substance de la couche extérieure et s’est transformée en substance. La présence d’anti-substance dans le centre de la Terre a été confirmée par des chercheurs américains. Nous citons l’information à partir d’Internet : « Les physiciens américains en charge des recherches dans le cadre du projet « Recherche cryogénique de la matière sombre » ont indiqué qu’ils ont réussi à trouver des traces de matière noire profondément sous la terre. Cette découverte a été réalisée dans un laboratoire spécial situé dans le Minnesota. Selon les scientifiques, durant le travail de recherche il a été fixé un rejet important d’énergie qui a eu lieu sans la participation de particules de matière sombre. Les chercheurs sont pratiquement sûrs à 100% que le rejet d’énergie était la conséquence de l'interaction des atomes de matière habituelle « terrestre » avec des particules de matière sombre ».
Ainsi, la matière et l’antimatière coexistent dans les échelles micro et macro.
Littérature
1. Kamliya R.А. Trou noir-anti-substance, Soukhoumi, RIO Université d’Etat d’Abkhazie, 2013.
2. Kamliya R.А. Matière, antimatière, éther, Soukhoumi, RIO Université d’Etat d’Abkhazie, 2014.